Vous me demandez que je vous décrive, en français, la séance d’hier. En fait, une simple description objective ne peut rendre compte, loin de là, de toutes les émotions que j’ai ressenties en me livrant à votre joug, oh combien suave et enivrant! Le style “Nouveau Roman”, de Robbe-grillet et autres, ne peut suffire à rendre compte de l’infinité et de la profondeur des émotions qui jaillissent de votre simple présence et de vos yeux ensorceleurs. De toute façon, puisque vous me l’ordonnez, je vais essayer de faire de mon mieux. Allons-y!
À onze heures moins deux ou trois minutes je téléphonais à Mistress Foska. Elle m’attendait et me dit que je pouvais frapper. Elle m’ouvrit immédiatement et me fit entrer, refermant la porte derrière moi. C’était un rez-de-chaussée très bien emménagée, avec un vitrail translucide qui donnait sur la rue et un grand fauteuil en cuir noir en forme d’angle droit et une petite table basse avec deux bouteilles d’eau froide, l’une d’un litre et demi et l’autre plus petite. Au cours de toute l’entrevue (c’était ma première fois) Mistress Foska a bu de longues rasades d’eau fraiche de la grande bouteille, mais ne m’en a pas offert.
Je suis donc rentré et suis resté debout devant ma nouvelle Maitresse, tout intimidé, ne sachant que faire ni que dire.
-” C’est ainsi que tu te tiens devant ta Maitresse?”, me dit Mistress Foska me signalant le sol de l’index de sa main droite.
Je m’empressai de me jeter à terre et de lui embrasser longuement les pieds, l’un après l’autre, commençant par le droit et laissant ma veste par terre.
Mistress Foska était vêtue d’une jupe plutôt courte, qui laissait libres ses genoux et le début de ses cuisses (magnifiques, soit dit en passant), et d’un corsage qui rehaussait sa poitrine et laissait voir son nombril. Au bout d’un moment elle me dit de me lever et de m’asseoir à côté d’elle, sur le fauteuil.
Une fois assis tous deux, elle me dit:
– Je veux réviser avec toi quelques réponses que tu as faites au questionnaire que je t’ai envoyé.
(…)
– Je ferai tout ce que vous m’ordonnerez de faire, Madame.
– Et une fellation?
Là, je dus faire un véritable effort pour lui répondre:
– Aussi, bien sûr, Madame. Je ne vous refuserai jamais rien!
Et j’espère bien tenir parole.
Tout au début, Mistress Foska m’avait dit que, puisque nous étions catalans tous deux, nous parlerions catalan. À ma dernière réponse elle répliqua:
– Très bien. De toute façon, comme nous ne connaissons pas encore en profondeur, je vais établir deux mots de sûreté, et tu devras les dire en espagnol: “azul” (bleu), si tu veux que je diminue l’intensité de la douleur, et “rojo” (rouge) si tu veux interrompre la séance, et la finir. Compris?
– Oui, Madame.
Mais en mon for intérieur j’étais -et je suis- bien convaincu que jamais au grand jamais je n’emploierai aucun de ces deux mots. Ce ne serait pas sérieux ni honnête de ma part. La Maitresse c’est elle, ce n’est pas à moi de rien décider! D’ailleurs j’ai pleine confiance en elle et je suis sûr qu’elle veillera toujours à ne rien commettre sur moi d’irrémédiable. Quant au reste, je suis prêt à lui obéir en tout.
Après m’avoir posé quelques autres questions, elle me dit d’un ton qui ne tolérait pas de réplique:
– Maintenant déshabille-toi, là, devant moi, et pose tes vêtements sur le fauteuil.
Je m’empressai de lui obéir.
Une fois nu comme un ver, et avec ma verge à moitié en érection, elle ajouta:
– Viens, suis-moi. Tu vas te doucher.
Elle m’emmena à la salle de bains, où elle avait tout préparé: serviette, peigne, brosse à dents avec pâte dentifrice monodose… Je croyais qu’elle resterait voir comment je me douchais, mais elle partit, laissant la porte ouverte.
Je me savonnai énergiquement tout le corps avec un des champoings qu’elle m’avait laissés, sans oublier les aisselles ni l’anus (au cas où…), me brossai aussi les dents avec le kit qu’elle avait posé sur le lavabo, me séchai avec une grande serviette, me glissai des pantoufles de bain, et l’avertis que j’avais fini mes ablutions.
– “Viens, dit-elle”.
Je lui obéis. Elle était toujours au salon, assise sur le fauteuil de cuir noir, les jambes croisées laissant voir généreusement ses cuisses, parfaitement modelées. D’un simple signe de sa main elle m’indiqua de m’agenouiller à ses pieds, ce que je fis immédiatement.
– “T’es-tu bien lavé?”
– “Oui!”.
Elle me gifla à toute volée:
– “Oui Madame!”
– “Oui, Madame. Excusez-moi s’il vous plaît, Madame. Cet oubli ne se répètera plus, je vous le promets, Madame”.
– “Tu as tout intérêt à ne pas l’oublier!”. Et elle me gifla à nouveau, tout en souriant comme si de rien n’était.
– “Viens, lève-toi et suis-moi.”
Une fois debout tous deux, elle se mit derrière moi, se frotta à moi -je sentais sa poitrine contre mon dos, ce qui renforça mon érection- et tout à coup, sans que j’eusse le temps de m’y attendre ni encore moins de réagir, elle entoura mon cou de son bras droit et le serra fortement.
– “Tu disais dans le questionnaire que tu ne savais pas ce que sont les jeux d’asphyxie, et bien tu vas le savoir tout de suite!”.
Je sentais déjà l’air me manquer, mes poumons s´étouffer, mais je ne pouvais ni n’osais bouger d’un pouce. Quelques secondes après, elle lacha prise et me demanda:
– “Qu’est-ce que tu en dis?”
– “Terrible”, répondis-je. Mais immédiatement je me repris: “Madame, terrible, Madame.”
– “Ah, je croyais que tu avais déjà oublié!”
– “Non, Madame.”
(…)
Elle sourit, et ajouta:
-“On va voir ce qu’on va voir. Je doute que personne ne t’aie jamais attaché ni immobilisé comme je vais le faire.”
Aussitôt dit aussitôt fait: elle sortit de je ne sais où de longues et solides cordes qu’elle me lia habilement autour des mains, des bras et de la poitrine, avec une telle force que j’avais de la peine à respirer, me fixa sur les mamelons des pinces dont elle augmenta la pression progressivement à l’aide d’un système à vis, et après m’avoir tapoté gentiment les fesses avec la paume de sa main, me dit:
.”Allez, fini de jouer. Suis-moi à ma petite geôle”.
Sa “petite geôle”, qui ne l´était nullement, était en tout cas drôlement bien équipée: croix de St André, chevalets de torture, appareil de suspension, et cravaches, verges, canes, batons et fouets en tous genres y trônaient menaçants.
.”Mets-toi là genoux”, m’ordonna-t-elle, me signalant un chevalet recouvert de cuir noir, sur lequel elle posa une couverture, noire elle aussi.
Elle m’aida elle-même à m’agenouiller sur la plateforme inférieure du chevalet, ainsi qu’à me coucher sur la partie supérieure. Elle ne m’attacha pas au chevalet: ce n’était pas nécessaire, étant donné la force avec laquelle mes bras et mes mains étaient attachés à mon dos.
– “Dis-moi quel numéro tu préfères, du 1 au 10”.
En toute innocence, je dis le 1.
– “C’est justement celui que je préfère”, me répliqua-t-elle.
Je n’avais pas remarqué que sur le mur d’en face -que j’entrevoyais à peine, ayant la tête appuyée sur le chevalet et fixant le sol- il y avait dix clous, auxquels étaient accrochés dix différents instruments de flagellation. J’en connus l’intensité de la douleur qu’ils pouvaient provoquer, l’un après l’autre, tantôt sur mes fesses, tantôt sur mes épaules et mon dos, mes cuisses, mes jambes et même la plante de mes pieds. Parfois quelque lanière atteignait mes couilles, qui pendaient entre mes fesses, me faisant hurler de douleur. Au total, cent coups y passèrent, après chacun desquels je devais remercier ma Maitresse et lui savoir gré de ses efforts pour faire de moi un esclave bien fidèle et obéissant.
Après cette terrible fouettée ma Maitresse me tapota gentiment les fesses de ses mains gantées et me dit:
-” Elles sont à peine rouges! Une autre fois j’y ajouterai cinq cravaches de plus, que je garde pour les esclaves récalcitrants”.
Je m’empressai de l’assurer qu’elle pouvait compter pour toujours sur mon obéissance la plus absolue.
-“Je l’espère bien! Viens, on va jouer un peu à te suspendre par les couilles.
Elle m’emmena alors à un coin de la geôle et me fit asseoir sur un coussin, adossé au mur, et me glissa un autre coussin entre le dos et le mur.
– “Je te gâte trop, n’est-ce pas?”
– “Oui, Madame.”
Elle m’attacha alors les chevilles, que j’avais libres jusqu’alors, et me les éleva jusqu`à la hauteur du menton, Elle me passa alors une cordelette autour du scrotum, et c’est alors qu’elle s’aperçut, en laissant mon gland à l’air, qu’il était sale! Malheur! J’avais omis de repousser mon prépuce, en me douchant, et avais oublié que, lorsque je passe des semaines -ou des mois- sans le découvrir, mon gland se couvre parfois de petites pellicules épithéliales du plus mauvais effet. Ce n’est pas de la candida albicans, loin de là, mais on pourrait le croire.
Elle me tança vertement, me gifla sans pitié, me frotta avec force le gland de sa main gantée, m’y passa ensuite une petite roue dentée qui me fit crier d’effroi, et finalement ajouta:
– “Pauvre de toi si jamais tu jutes!”
– “Mais, Madame, comment voulez-vous que je puisse me contrôler longtemps si vous continuez à me caresser comme vous le faites?”
Elle s’écarta immédiatement et, au bout d’un moment, quand elle vit que mon gland virait au mauve, elle défit le neud qui encerclait mes couilles mais serra davantage les vis des pinces qui encerclaient mes mamelons. Ensuite elle me ft fermer les yeux et me passa de la glace sur la figure, mon sexe, et tout mon corps. Finalement elle redescendit mes chevilles jusqu’à terre, me les détacha, me fit me mettre debout et défit aussi les liens qui m’immobilisaient les membres supérieurs.
-“Ne crois pas que j’en aie fini avec toi, petit saligaud! Gros cochon, plutôt! Suis-moi.”
Elle m’emmena à la douche, m’y fit asseoir, et avant que je me rende compte de ce qui allait se passer, elle se planta devant moi, retroussa sa jupe, enleva lestement sa petite culotte, et me pissa dessus. Mon Dieu, quel jet! Intense, puissant, vigoureux, immense et interminable! il me couvrit tout le corps d’un liquide chaud et jaunâtre. Je voulais éviter qu’il n’éclabousse mes yeux, mais, d’autre part, je ne pouvais nullement écarter mon regard de ses lèvres, d’où jaillissait ce liquide chaleureux qui me réconfortait et me faisait sentir au plus haut point que j’étais son esclave pour toujours et que je lui appartenais. Le jet, torrentiel, sortait de la partie antérieure de sa vulve, totalement ouverte et qui attirait mon regard comme un aimant, d’autant plus qu’elle avait son pubis complètement dépilé.
Quand elle eut fini et que des gouttelettes dorées ruisselaient encore de ses lèvres humides, elle me tendit la poignée de la douche, ouverte, et me dit:
– “Tiens-la, pendant que je me savonne.”
J’obéis pendant qu’elle se savonnait les cuisses et le pubis sous -ou plutôt sur– mes yeux ébahis, fixés sur son corps d’Aphrodite sortant des eaux.
Quand elle eut fini elle m’ordonna de me doucher à mon tour et de la rejoindre à la salle de séjour où je la retrouvai habillée comme à mon arrivée. Là, elle me fit à nouveau embrasser ses pieds, qu’elle dénuda, me les enfonça longuement jusqu’à la gorge, et finalement m’ordonna de me rhabiller. Il me semblait que j’étais rentré dans son cabinet deux minutes auparavant, mais, quand je consultai ma montre, je vis qu’une heure et demie s’était écoulée!
Il va sans dire que depuis je ne fais que la revoir dans mes rêves éveillés, et que je n’aurai de repos que lorsque je la reverrai. Je suis accroché à elle pour le reste de ma vie.
(Fin) (pour le moment)